On entend parler partout d’énergie verte. La demande a d’ailleurs doublé en France entre 2014 et 2018 selon l’ADEME. D’ailleurs sur notre territoire, tout le monde contribue au développement de ces énergies, la plupart du temps sans le savoir... Effectivement, n’importe quel foyer relié au réseau de distribution électrique paie une taxe sur sa facture : la CSPE (Contribution au Service Public de l’Electricité). La CSPE sert, en partie, à soutenir les politiques de soutien aux énergies vertes.
Ça vous en bouche un coin hein 🤯 ?! Et ce n’est que le début !
Energie verte et énergie renouvelable : même combat
Lorsque l'on tente de définir énergie verte, certains termes nous viennent en tête : énergie propre, énergie renouvelable, etc. Ils correspondent à une partie de la vérité car les énergies dites “vertes” ont en effet pour caractéristique principale de venir de sources renouvelables : hydraulique, éolien, photovoltaïque, biomasse… Les énergies renouvelables ne polluent presque pas et sont inépuisables et c’est ce qui fait tout leur intérêt.
En France, l’objectif est de passer à 40% d’énergies vertes d’ici 2030, au lieu des 18% aujourd’hui 👍. Nous sommes loin des meilleurs élèves comme l’Uruguay, l’Ethiopie ou encore le Costa Rica qui, en 2016 déjà, a produit pendant 113 jours 100% de ses besoins en électricité grâce à des énergies renouvelables 😮. Néanmoins, les efforts se font de plus en plus sentir. Par exemple, depuis 2016 les bâtiments municipaux et l’éclairage public de Paris sont alimentés à 100 % en électricité verte.
L'électricité qui arrive chez moi est-elle verte ?
Et bien... non 🥺. Mais ne soyez pas déçu ! On vous explique.
Une fois injectée sur le réseau de distribution, il n’est plus possible de distinguer l’origine de votre électricité. Impossible donc de déterminer si l’électricité produite à partir de l’installation X alimente M. Dupont ou Mme Durand.
Chaque installation de production d’électricité est capable de dire combien de MWh (méga watt heure) elle a injecté sur le réseau 🧐. Il est alors possible de garantir au consommateur qu’un producteur EnR (producteur d’énergie renouvelable) a injecté suffisamment d’électricité verte pour répondre à sa consommation. Pour suivre et garantir cela, il existe un mécanisme de traçabilité spécifique, les GO...
Les GO, késako ?
Non, nous ne parlons pas ici des Gentils Organisateurs du Club Med 🤨, mais bien des Garanties d’Origines ! Pour qu’un fournisseur d’énergie puisse donner la garantie de vendre de l’électricité verte (ou du gaz), il faut qu’il certifie qu’une quantité d’électricité d’origine renouvelable équivalente à la consommation de ses clients a été injectée sur le réseau global. Pour prouver cela, il doit détenir des GO (Garanties d’Origine), elles ont valeur de certification 📜.
C’est un moyen européen d’assurer une traçabilité administrative de l’électricité verte. Plus concrètement, les GO sont des certificats électroniques détenus par les producteurs d’énergie verte. Ils en reçoivent en fonction de la quantité d’électricité produite à partir de sources d’énergies renouvelables. C’est la société EEX qui gère le système du Registre National des Garanties d’Origine : délivrance, transfert et utilisation des GO. Nous avons d’ailleurs réalisé un article plus détaillé sur les Garanties d’Origines, si vous voulez en savoir plus !
👉 Maintenant à vous de jouer ! Pour soutenir plus directement la production d’énergies renouvelables la méthode la plus efficace est de changer son contrat d’électricité et de gaz et de choisir un fournisseur qui vous propose de l'énergie verte. Chez Yéli, nous allons même plus loin en vous proposant de l’énergie verte en circuit court ou de financer un ouvrage de production d'énergie renouvelable. Non, ne nous remerciez pas, allez plutôt rejoindre la tribu 😉
